NATCHEZ / DIESEL DUST - Lyon 27 Novembre 2010
En ce samedi 27 novembre 2010, j’ai bravé le froid et la neige de la région lyonnaise pour me rendre
à cette première édition du Hot Rail To Night au Raïl Théâtre. Et bien m’en a pris ! quel régal !
Dès 19h30, Richard dit Little Man, chanteur et guitariste du groupe Hangover Subject se présente seul sur la scène, armé de ses dobros et de sa voix blues. Il dégage des flopées de décibels aux accents du bayou et plonge la salle comble immédiatement dans l’ambiance. Ce soir ce sera chaud et Little Man au terme de son set superbement énergique l’affirme haut et fort. Tonnerre d’applaudissements
et public conquis. Quel démarrage en trombe !
Arrive Natchez pour suivre…. Les quatre musiciens balancent le gros son, les riffs qui tuent et une mise en place parfaite. Alternant chansons en français, en anglais et quelques reprises magiques, comme un superbe « simple man » de Lynyrd Skynyrd, les champenois démontrent s’il en était besoin qu’ils sont une des meilleures machines rock de l’hexagone. L’air de la salle s’emplit d’une odeur de poussière, celle des grands espaces aventuriers et chaque note, chaque solo résonne comme au creux des contrées sauvages du grand canyon. Les voix des frangins accompagnent les accents de boogie-rock puissants et le feu s’empare de la salle. Le public est chaud bouillant.
En ce 27 novembre, Diesel Dust sort son nouvel album, « 2nd life » et c’est pour fêter cela qu’ils arrivent à leur tour sur scène avec pour la première fois un set entièrement composé de morceaux du groupe. L’intégralité de ce nouvel opus est joué sur scène ce soir. Dès le début de leur concert,
on sent que Diesel Dust sera grand ce soir, mature et affirmé. Ils ne vont pas contredire ce sentiment. Un déluge de gros son, de morceaux tantôt très blues, tantôt rock, parfois rythm’n’blues et le groupe déroule son set parfaitement. Une mise en place terrible qui permet d’apprécier chacune de ces nouvelles compositions. Quel concert ! Les guitares sont au cordeau, la voix éraillée de Ted met
tout le monde d’accord, l’harmo s’envole par moment, le tout sur une rythmique implacable….
Le public est au comble du bonheur, voyageant au fin fond des déserts américains.
Pour en finir, Natchez et Diesel Dust partagent la scène pour un ultime « sweet home Alabama » énergique et superbement fou, laissant les 4 guitares, l’harmonica et les voix s’exprimer chacun
leur tour dans des envolées magistrales….
Quelle soirée. Oubliée la neige, ignoré le froid ! J’ai chaud partout et surtout à mon cœur de rockeur. Vive le southern rock, le blues et tout le rock ! Keep on rockin’ !
Christophe COCHET
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